Un mot sur l’apithérapie en France

Avant de parler de l’apithérapie, parlons de l’apiculture. C’est une branche de l’agriculture. Or on sait le poids de l’agriculture en France et l’importance qu’on lui donne dans le développement économique du pays. L’apiculture consiste à élever des abeilles à miel, certaines espèces semi-domestiques qui produisent du miel, mais aussi des produits dérivés et naturels tels quel la gelée royale, la cire d’abeille ou encore la propolis.

Ces produits naturels présentent un intérêt économique, puisqu’ils ont une utilité en matière d’alimentation, de soins corporels et cosmétiques. L’apiculteur doit veiller à l’environnement du rucher (ensemble de ruches) et apporter les

L’industrie apicole en quelques chiffres

En 2010, un recensement agricole a permis d’en savoir plus sur l’apiculture en France. On dénombrait presque 42 000 apiculteurs disposant d’au moins une ruche et environ 12 000 possèdent une exploitation agricole (ou au moins 10 ruches en activité).

Parmi les quelque 2000 professionnels, certains exploitaient plus de 200 ruches. On estimait à 800 000 le nombre de ruches du secteur pour une production avoisinant les 15 000 tonnes de miel par an.

L’apithérapie remonte à l’antiquité…

Très en vogue ses dernières années, l’apithérapie était déjà pratiquée dans l’antiquité. Le miel était probablement le premier sucre que l’humanité ait connu, mais aussi l’un des premiers produits naturels utiles pour cicatriser les plaies. Il existe autant de variétés de miel qu’il y a d’arbres et de fleurs : chaque miel est unique, par son origine et sa saveur, mais tous présentent des vitamines, des acides aminés et propriétés intéressantes pour le bien-être de l’homme.

Du grec apis (les abeilles) et thérapeia (cure), l’apithérapie s’est développée avec la sédentarisation des hommes, qui ont appris à domestiquer les abeilles pour mieux tirer partie de leur miel. Hippocrate vantait déjà les mérites du miel pour les soins de la peau. D’autres après lui insisteront sur l’intérêt du miel mais aussi de la propolis ou encore du venin d’abeilles, reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et utilisé dans certains traitements d’apithérapie pour soulager la douleur musculaire et articulaire.

L’apithérapie en France

Aujourd’hui, l’apithérapie connaît un développement sans précédent. Propolis, miel, pollen et gelée royale sont les dénominateurs communs de nombreux soins, pour la bouche et la gorge, mais aussi pour l’hygiène de la peau et l’appareil digestif.

Il n’existe aucune formation officielle pour devenir api thérapeute, car l’apithérapie n’est pas reconnue par la médecine scientifique : les associations de praticiens proposent des ateliers pour transmettre un savoir-faire millénaire. Avant d’avoir recours au venin d’abeilles, le patient veillera à passer un test d’allergie.