Eft et développement personnel
La Maîtrise de ses émotions, tout le monde en parle et peut au final comprenne le sens de cette formulation…
Pourquoi ?
En vérité, lorsque ce sujet est abordé, régulièrement se pose une confusion de sens dans les mots. « Maîtrise » est perverti en « contrôle ».
Contrôler une émotion n’apporte rien, cela revient à bloquer un processus naturel, à créer un barrage de fortune dans une rivière à fort courant, le barrage finira par céder, et l’eau accumulée n’en sera que plus sauvage à reprendre son cours.
Contrôler ses émotions c’est créé une frustration, ce n’est ne pas lâcher prise, c’est ne pas être libre, c’est… « être sous contrôle ». Vous devenez alors des gardiens de prisons, vous contenez votre propre être, vous l’enfermez.
Notre monde d’apparence, où tout se doit d’être lisse, aseptisé, encourage ce contrôle, encourage à taire tout ceci, voir même à faire semblant… souriez même si vous ressentez de la tristesse. Soyez « gentil » même si vous ressentez de la colère. Prenez sur vous, prenez à charge, l’autre n’est qu’un miroir, même si vous ressentez de l’amertume.
Les émotions sont de puissants indicateurs, indicateurs positifs, indicateurs négatifs de ce que vous êtes, de ce que vous aimez, de ce que vous n’aimez pas, de là où vous en êtes de vos blessures, de vos guérisons. Les émotions sont la vie, sont le mouvement en vous.
EFT….
Certaines sont bloquées, des nœuds énergétiques, des étranglements intérieurs les empêchent de s’exprimer et une pression en vous réside créant des perturbations énergétiques, comme si l’eau bloquée par le barrage cherchait désespérément la voie de la liberté.
Cela peut occasionner des messages corporels, l’amertume se transformant en excès d’acide dans l’estomac, la colère se transformant en inflammation, chaque émotion ainsi se matérialisant dans son propre élément (colère = feu, tristesse = eau, etc…) et dans son propre centre (ex : tristesse = poumon, rapport à la femme que je suis = utérus, élimination = intestins. Biens sur le thème d’où et comment est un peu plus long à développer et je ne le ferais pas plus ici.)
Nous viserons donc toujours d’abord la libération de ces émotions avant d’entamer un travail de développement personnel de « maîtrise » des émotions. Les libérer en autonomie, pour mieux les connaître, les apprivoiser, les comprendre. L’EFT notamment est une technique de libérations des émotions. En tapotant des points clefs sur les méridiens (réseau de circulation énergétique) et en répétant des phrases clefs adaptées à chacun de vous, nous allons casser les barrages de fortune et accueillir ensemble ce flux qui vous raconte. Vous apprendrez alors à comprendre par cet outil comment vous fonctionnez, comment votre ordinateur personnel interagis avec vous-même et votre extérieur, quelles sont les croyances que vous avez acquises et validées qui se sont inscrites en vous, quelles sont les blessures non cicatrisées qui vous conduisent à réagir dans telle ou telle circonstances.
Nous nettoyons ainsi progressivement les nœuds et blocages résiduels, nous préparons ensemble l’avenir en vous permettant une plus grande connaissance de vous-mêmes, une plus grande compréhension, une meilleure compassion et au final une réconciliation avec la personne merveilleuse que vous êtes, vous.
Nous pouvons alors commencer à parler alors de maîtrise. Mais qu’est-ce que la « maîtrise » donc si ce n’est le contrôle ?… Voilà la clef du problème actuel que nous pouvons voir naître dans la nouvelle engeance de développement personnel.
Les Maîtres de ceci ou cela pensent parfois être les Maître de quelqu’un. Certains nous appelleront même « maître ». Qui dit Maître dit esclave… pensez-vous sincèrement qu’être Maître signifie cela ? car si oui, nous venons de quitter la lumière…
Non… être Maître signifie « Maîtriser » (non posséder, j’insiste bien).
Je suis Maître Reiki. Je ne contrôle ni la vie, ni le Reiki, et encore moins les personnes venant suivre l’enseignement chez moi. Cependant je maîtrise l’outil Reiki. J’en ai acquis la compréhension, la pratique, l’équilibre du moins dans ce qui m’a été enseigné dans ce domaine. Il me reste à apprendre la maîtrise de tout ce qui est Reiki et est au-delà de ce qui m’a été transmis (autant vous dire que j’en ai pour le restant de ma vie J ).
Je m’entraine chaque jour à la Maîtrise de mes émotions. Cela veut-il dire que je suis sans mouvements, froide, presque reptilienne ? que « tout est sous contrôle » ?
Non absolument pas. Cela veut dire que je comprends et connais mon fonctionnement, je sais ce qui va activer chez moi une émotion. Je reconnais dans mon corps quelle émotion arrive et pourquoi elle arrive. Je prends le temps de rencontrer ce flux en moi, ces informations en moi, je dialogue avec avant de les exprimer. De poser des mots dessus, pour ne pas vivre les maux. Du moins fais je de mon mieux chaque jour.
Etre Maître de ses émotions signifie donc par opposition que les émotions ne sont pas maître de nous. La colère ne prend pas le dessus sur notre « je suis », la tristesse ne prends pas le dessus, la peur ne prends pas le dessus, etc…
D’autant plus intéressant, si vous entendez ici, que par essence du coup, l’autre ne prend pas le pouvoir sur vous.
Je m’explique :
Vous êtes dans un ascenseur. Géraldo monte avec vous
Aujourd’hui il ne sait pas pourquoi, Géraldo a envie d’en découdre. Il a une émotion colère en lui qui demande à s’exprimer, et ça pousse si fort dans son corps, qu’il va chercher par tous les moyens à s’en débarrasser.
Géraldo vous regarde… son mécanisme se mets en marche. Il vous dit que franchement aujourd’hui vous n’êtes pas bien coiffé(e)… première attaque.
Puis Géraldo vous dit que votre chemise est franchement laide, vous devriez cesser de vous habiller dans les poubelles. Seconde attaque.
Enfin, il vous dit que de toute façonce n’est pas grave parce que dans la boîte personne ne vous aime. Ultime attaque.
A chaque fois Géraldo a donné un uppercut à votre ego et sans doute touché une blessure personnelle. En trois attaques, il vient de frapper dans une éventuelle blessure d’injustice, puis dans celle de trahison, d’humiliation, et peut être même celle d’abandon.
Sans aucune maîtrise de vous, vous allez perdre la maîtrise de vous-mêmes.
Quoiqu’il arrive, Géraldo vient de tenter une appropriation de votre personne dans le seul bénéfice de se libérer lui. (Avouez, c’est horrible, et pourtant ça se joue chaque jour un peu partout, peut être même l’avez-vous déjà fait vous-mêmes ? ça arrive…).
– Si vous entrez dans la colère c’est parfait, Géraldo va pouvoir à son tour laisser la sienne s’exprimer, il se sentira libéré de cette pression intérieure. Vous vous disputerez très fort (d’autant plus fort que Géraldo ne cherche qu’à se libérer, en vérité, il s’en fou de totalement de vous à cet instant… tout ce qu’il vous dit, il ne le pense pas, il cherche juste un exutoire…). La charge énergétique que vous allez échanger s’imprimera dans les murs de cet ascenseur croyez-moi.
– Si vous ne réagissez pas, Géraldo va enrager et ira trouver un autre « os à ronger » au Gling de l’ouverture de la porte.
Se pose ici la première question de la maîtrise de soi :
Agir ou Réagir ?
Etre ou ne pas être… telle est la question J
Agir c’est être libre. C’est poser un acte en pleine conscience. Etre en pleine conscience, c’est comprendre tout de suite que l’attaque n’est en réalité pas personnelle. Que nous ressentons des émotions parce que peut être cela résonne avec d’autres histoires arrivées avant que nous avons encore à régler en nous. C’est choisir paisiblement si cela vaut la peine de renvoyer un peu de sa charge négative à cette personne ou pas.
Et ça seul vous-même peut en décider, de manière pleinement responsable et assumée. Vous êtes le maître de vous mêmes. Vous savez ce que vous être en train de faire à cet instant précis.
Réagir est tout le contraire, je réponds, je monte sur mes grands chevaux, je ne cherche aucunement à comprendre, je ne suis plus en pleine conscience. Mes émotions me maîtrisent, la personne qui vient de m’offenser a le parfait contrôle sur moi. Je ne suis qu’un pantin, je ne fais que faire ce qu’elle cherchait précisément à me faire faire.
Agir ou réagir.
Le contrôle ? ici, ce serait la personne qui devant tout ceci, réprime en elle toutes les émotions. Se tait. Ne dit rien. Mais non par choix conscient, uniquement par peur de déplaire, de vexer, d’être rejeter, de faire mal, d’être une mauvaise personne, etc… Esclave de ses propres émotions, certes, elle n’aura pas donner le pouvoir à l’autre sur elle, quoique… mais elle va foncer dans son bureau s’enfermer pour pleurer et sera durement affectée en elle. Elle ressentira de la colère de n’avoir rien dit, de la honte aussi… peut être non qu’elle ne pleurera pas convaincue qu’il faut être gentil. Mais sa blessure d’injustice risquera de saigner… pensant que « elle est gentille » mais décidemment « ce que les autres peuvent être méchant » … le triangle dramatique ainsi installé, non, nous n’avons ici pas avancé d’un yota… Ni pour celui qui était dans l’ascenseur, ni pour celui qui y entre.
Pourtant les deux auraient pu vivre une expérience toute différente…
Et ce dès la première attaque, la dérision, l’humour pour transformer. Car l’énergie colère de cette personne n’est après tout qu’une énergie, le rire peut désamorcer, vider un peu le surplus…
La seconde attaque : Humour plus fort encore… avec une petite illusion « dis dont ça va fort vous aujourd’hui hein ? » (Appel à la conscience) …Des chances que la troisième attaque ne vienne pas.
Pour arriver à cet humour vrai, (je ne parle pas de l’humour du clown qui tente à dissimuler ses larmes), mais le vrai humour qui soigne l’intérieur, le rire compréhensif et serein… se connaître soi-même, être le maître de ses émotions est bien la clefs…
Merci de m’avoir lu et à bientôt _/\_
Je salue l’être merveilleux et unique que vous êtes.
Pour plus de questions sur le sujet, n’hésitez pas à m’écrire : bressy.claire@gmail.com ou à visiter mon site : htpps://www.enphizen.com/pages/reiki/