Il peut être proposé aux patients salariés d’aborder les difficultés qu’ils rencontrent dans leur rapport au travail, afin de retrouver un équilibre au quotidien. Au besoin il peut s’agir d’un accompagnement psychologique voire psychothérapeutique.
Il n’y a pas de cloisons étanches entre les dimensions personnelles, familiales et professionnelles : est pris en compte toute la personne, mais par l’angle du travail.
Cette approche permet d’aborder les problèmes de façon concrète et très directe.
La première étape consiste la plupart du temps à objectiver le contenu du travail: éléments affectifs, sociaux, technique et cognitifs. En faisant le point sur le déroulement d’une journée ou d’une semaine de travail au cours des premières séances, on parvient à identifier les blocages spécifiques et à comprendre ce qu’ils mettent en jeu. Il devient alors plus aisé d’agir dessus progressivement pour canaliser et limiter la souffrance vécue.
Une fois cette première étape franchie, il est temps d’entrer dans une démarche plus en profondeur pour comprendre les tenants et aboutissants du rapport au travail et de sa signification profonde pour le patient. C’est souvent dans la réponse à ces questions que se trouvent les possibilités de sortir pour de bon des situations qui font souffrir.
En plus de cet accompagnement psychologique, est accordée une place toute particulière à la prise en charge thérapeutique lorsque la souffrance est telle qu’elle déclenche une psychopathologie liée au travail, comme le stress chronique la dépression, le burn-out (ou combustion psychique), le harcèlement ou encore les contre-coups post-traumatique.
De telles situations peuvent être un moment doublement difficile pour le patient car -en plus de souffrir de la situation- il peut le voir comme un échec personnel de ses comportements , de ses pensées et par conséquent de sa personne. Il faut donc avancer prudemment et respecter la personne: l’accompagner à son rythme, en l’aidant à faire la part des choses.