La vie, après le cancer

La fatigue, les douleurs, autant de symptômes qui affectent quotidiennement la vie d’une personne touchée par le cancer. Outre la maladie, qui entraine un certain nombre de dérèglements physiologiques et psychologiques, les traitements ont aussi des effets indésirables. La chimiothérapie, en agissant sur la moelle osseuse, affecte directement la production de globules blancs et de globules rouges. La fatigue se fait alors vite sentir. Vivre avec un cancer, et après, personne n’y est préparé.

Les conséquences d’un cancer sur la vie quotidienne

Un cancer possède un impact fort, et pas seulement sur l’organe touché ou la vie du patient lui-même. Le cercle familial aussi est touché, les répercussions vont jusqu’aux amis, parfois de manière invisible.

  • Il faut trouver les mots pour expliquer le cancer aux enfants, afin de les aider à exprimer et soulager leurs angoisses. La prise en charge globale des familles est aujourd’hui facilité, mais il existe des solutions dédiées pour faciliter cet échange, avec les groupes de paroles parents/enfants et cancer ;
  • La vie de couple est chamboulée. Outre la sexualité relayée au second plan, c’est tout l’équilibre d’un couple qui vacille et les projets communs qui peuvent être remis en question. Le regard de l’autre change, mais il doit être bienveillant et empreint de soutien pour avancer ;
  • L’équilibre familial dans son ensemble change. En effet, avec des traitements lourds, qui signifient parfois des visites à l’hôpital 3, 4 ou 5 fois par semaine, difficile de mener de front une vie familiale normale. Cette famille, si précieuse, doit jouer le rôle de premier rempart face à la maladie.

La vie après la guérison :des difficultés à la réalisation de projets

Même après une guérison, le cancer possède encore un impact fort sur la vie des patients. Si la qualité de vie a été touchée durablement, et nécessite des aménagements, avoir un cancer change aussi le rapport à l’emploi, et peut entrainer certaines discriminations. Selon les données de l’Institut National du Cancer(INCa), 8 personnes sur 10 possèdent un emploi au moment du diagnostic, mais ce chiffre tombe à 6 personnes sur 10 deux ans après. Les personnes jeunes ou âgées, les moins diplômées, mais aussi celles qui possèdent un emploi précaire, sont les premières visées.

Et le rapport avec les organismes bancaires ou les banques ?

Même si l’information des personnes malades et l’amélioration de leurs droits a été érigée en priorité par les gouvernements précédents, il reste parfois compliqué d’obtenir un prêt, notamment pour les projets immobiliers, du fait d’un risque aggravé de santé. Les assurances bloquent les dossiers ou demandent une prime majorée, car le patient possède un historique de santé chargé.

Heureusement, des issues existent avec des organismes assureurs qui prennent en compte les dossiers relatifs des individus dits « à risques », et proposent des solutions d’assurance de prêt adaptées aux profils en rémission de cancer. Toutes les informations à ce sujet sur http.assurance-pret-assfi.fr/cancer. La Convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) a également été mise en place pour éviter les discriminations au crédit et aider les personnes qui souhaitent de nouveau avoir des projets « normaux », après le cancer.