Ces peines refoulées derrière un coup de colère !

La colère est l’une des émotions dites fondamentales, à côté de la joie, du dégoût, de la peur…. Mais bien des fois, une colère, parfois hystérique, affiche une apparence qui cache une autre réalité. On ne parle pas ici de colère simulée, plutôt d’une colère servant de ’’refuge inconscient’’ à une autre émotion.


Les raisons de ces phénomènes

En fait, comme dit plus haut, ça n’a rien de volontaire. Plutôt, le subconscient appréhende à quel point la personne peut supporter une peine. Quand une déception ou une tristesse paraît trop lourde, un mécanisme de défense intérieur s’active automatiquement. On parle de mécanisme de défense parce que c’est censé protéger la personne. En effet, inconsciemment, celle-ci espère trouver un certain soulagement en exprimant une colère, souvent violente. Elle trouve refuge dans cette émotion de façade parce que, la vraie émotion étant trop lourde à supporter, elle ne s’estime pas assez forte pour y faire face. Dans bien des cas néanmoins, ce n’est que passagère. Une fois la colère estompée, soit la personne déprime soit elle prend le dessus pour prendre les décisions qui s’imposent. Ce caractère passager de l’émotion de façade confirme la lourdeur de celle qui est refoulée. En effet, le subconscient donne à la personne le temps de bien se resaisir du choc subi.

L’appréhension générale de ces phénomènes

Dans tous les cas, une colère de façade paraît toujours anormale, notamment aux yeux des entourages. Un violent coup de colère pour un petit pot de fleur cassé fait toujours réfléchir. Les gens se doutent toujours qu’il y a quelque chose de plus important que le pot de fleur. Mais si le rôle de la colère de façade est de protéger le cœur d’un grand choc temporaire, on ne peut pas exclure son rôle social. Les entourages ne sont pas dupes et voient que l’intensité de la colère est anormale. Et puis en voyant la personne perdue dans ses pensées une fois la colère estompée, les gens savent tout de suite qu’elle a besoin de soutien. Les choses se confirment notamment d’habitude quand la personne demande à être seule et ce, de manière très calme, voire presque silencieuse. Ces colères de façade sont donc des signes précurseurs d’une lourde peine.